Organisation politique
d'une civilisation A M

(ce modèle est une proposition
ouverte à améliorations)



Problèmes posés
dans une société monétiste :

 


Réponses données
dans une civilisation AM :

 

 

 

 

La dictature d'un seul homme ou d'un groupe de personnes.

Les dictatures se basent essentiellement
sur l'appat du gain pour ceux qui participent.

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Les dictatures appuient leur pouvoir sur la violence physique et l'interdiction de communiquer librement.

 

 
 

 

Quand un système n'est plus basé sur "le gain", il est impossible de motiver par "la monnaie".
"Si tu prends le pouvoir, tu auras plus de carottes dans ton frigo ? Non, puisque la consommation n'est pas limitée."

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Une civilisation AM ne peut exister sans avoir préalablement élevé le niveau de connaissances de chacun :
la violence existera toujours mais en comprenant sa mécanique, on comprend l'infériorité mentale momentanée qu'elle cache. La personne qui utilise la violence n'est pas "glorifiée" mais passe pour ce qu'elle est réellement : une personne qui souffre.

 

 

 

 

La représentativité...
Dans le système monétiste, le président, les députés, les sénateurs, les conseillers régionaux, les regroupements de communes, les maires, les conseillers municipaux, etc. sont là pour représenter les citoyens pour prendre les décisions à leur place :
- parce que tout le monde n'a pas du temps à accorder.
- parce que tout le monde n'a pas l'énergie à dépenser.
- parce que c'est bien plus pratique pour faire ses petites affaires entre amis.

Une fois que le citoyen a voté il ne peut pas "virer" l'élu si ce dernier commet des erreurs grave.
L'idéal est que si on n'est pas satisfait de lui, aux prochaines élections on ne vote pas pour lui. Mais dans la réalité, le renouvellement politique est très difficile car pour se présenter il faut énormément de moyens financiers et ce sont toujours les mêmes qui ont droit à la parole et aux moyens (nous restons prisonniers du système monétiste).

Le "représentant" sert de repère à une société et facilite son unité. Il ne faut pas mépriser ce facteur psychologique mais il ne faut pas tomber dans l'excès inverse qui est le culte de la personnalité.

 

 
 

 

La quasi-totalité des lois, décrets, réglements est liée à l'existence de la monnaie, (vous pouvez vérifier par vous-même.) Passations de marchés, limites de compétences pour les entreprises, lois de financement, délégations de responsabilité en vue d'obtenir des budget, etc, etc, etc.

Dans une civilisation AM il n'y a plus à s'occuper de la gestion de la monnaie, il ne reste plus que les grandes questions de société.

La réelle démocratie participative directe est enfin possible.
(démocratie impossible lorsque des intérêts économiques monétistes entrent en jeu : tout le monde (ou presque) veut implanter une zone commerciale sur sa commune (pour récupérer des taxes), mais toutes les communes ne peuvent pas avoir de zone commerciale, il n'y aurait pas assez de clients pour tout le monde - seule la "magouille" permet alors de solutionner le problème "où implanter des zones commerciales").

Afin de mener des débats de façon équitable et pour ne pas déresponsabiliser les décisions (une masse avec plusieurs courants de pensées différents n'a pas de "responsabilité" et rejette toujours les problèmes sur l'autre camp) nous prônons l'existence d'un statut de "sage" élu suivant les modalités suivantes, statut qui ne confère aucun droit suppérieur au citoyen, qui au contraire impose des obligations et permet une matérialisation humaine de la société.

 

 

 

 

Dans le système monétiste, les assemblées sont multiples, avec des pouvoirs qui se chevauchent entraînant déresponsabilisation, complexité des décisions, des règlements, des lois, transparence impossible à cause d'un jargon sciemment incompréhensible, etc.

 

 
 

 

Les assemblées dans une civilisation AM

Réunir tous les français pour une décision concernant tous les français ou de grandes régions, risque de poser quelques problèmes logistiques... Alors comment faire ?

La solution n'est pas forcément compliquée.
Les sages des différentes assemblées peuvent se réunir en un lieu, cette réunion peut être retransmise à la télé, les sages peuvent rester en liaison avec leurs concitoyens et, évidemment, les sages ne votent pas à la place des ctioyens.

La plupart des décisions étant communales, l'assemblée des citoyens sera plus facile à mettre en oeuvre.

Pour les décisions mondiales, la façon nationale de procéder, pourrait être appliquée avec l'échelle adéquat.

 

 

 

 

Est citoyen, celui qui naît sur le territoire français.

Ceci ne lui confère pas le droit de vote, il doit ensuite à sa majorité faire la démarche nécessaire.

 

 
 

 

Le statut de citoyen.

Est citoyen, toute personne appartenant à la société, (désirant être admise dans la civilisation antimonétiste) et respectant la constitution.

Le statut de citoyen n'est pas obligatoire.

Une personne ne désirant pas faire partie de la civilisation AM doit pouvoir vivre hors de cette civilisation sans être inquiétée.
Evidemment, n'en faisant pas partie, la civilisation AM ne comblera pas ses besoins.

 

 

 

 

Qui rend la justice ?

Dans le système monétiste, différents tribunaux rendent la justice... Un système complexe de responsabilités et de non responsabilités (suivant les compétences).

Comment rend-on la justice ?

Par l'emprisonnement.

Actuellement, les prisons doivent être « rentables », coûter le moins possible. Elles ne sont donc pas entretenue, les conditions d'hygiène sont lamentables, la surpopulation dans chaque cellule est terrible. La prison ne doit pas être un « hôtel 3 étoiles » mais lorsque les conditions d'incarcérations ne sont pas bonnes, les humains emprisonnés ressortent plus dangereux encore pour la société, transformant les prisons en universités du crime.

La « punition » que représente la privation de liberté est utile mais elle devrait permettre aux détenus de prendre conscience de leur délit, leur permettre de sortir meilleur, or dans un système monétiste, il est « inacceptable » de donner une bonne formation à des personnes ayant commis un crime alors que des personnes n'ayant pas commis de crime n'ont pas droit à ces formations. Dans un système monétiste, les prisonniers ressortent de prison avec la haine de la société et commettent majoritairement de nouveaux crimes plus violents encore.

Cercle sans fin de violences, autant pour les criminels que pour les citoyens innocents victimes. Il n'y a pas de solution équitable dans un système monétiste.

 

 
 

 

Qui rend la justice ?

Le juge connait la loi, les avocats deviennent des assistants.

Procédure de justice :

Détermination des faits.
Enquête de l'accusation (dont les ressources ne sont plus limitée par un budget)
Enquête de la défense (qui ne dépend plus de la pauverté ou de la richesse du mis en cause).
Soumission au jugement de jurés. (un jugement porté par une seule personne pose un problème : plusieurs cerveaux sont plus à même de cerner l'étendue des possibilités d'une situation, qu'une seule personne).

Le juge garanti les droits des parties présentes, apporte son expérience de « sage » et annonce la sentence suivant un règlement qui peut être le suivant : 1ère condamnation : 5 années de prison, deuxième condamnation 10 ans, 3ème 15 ans, quel que soit la nature du crime n'ayant pas entrainé la mort.

Lorsque le criminel a mis en péril la vie d'une autre personne, les soins psychiatriques seront accessibles car non-limités à un budget.
On ne fera plus sortir une personne nécéssitant des soins faute de budget puisque la monnaie n'imposera plus sa dictature.