Préambule.

 

 

Programme FN
 
Point de vue d'un post-monétaire
(qui n'est qu'un point de vue parmi d'autres).

141

Réduire les dépenses de logement des ménages par un grand plan d’aide à la construction et à la réhabilitation des logements, par la baisse de la taxe d’habitation pour les plus modestes et le gel de son augmentation, et par la pérennisation des APL (suppression de la prise en compte du patrimoine dans leur calcul). Créer une «Protection-Logement-Jeunes» : lancer un grand plan de construction de logements étudiants et revaloriser de 25 % les APL pour les jeunes jusqu’à 27 ans dès la première année du quinquennat

 

 

Hé bien ! Si avec toutes ces promesses d'argent donné, le FN n'arrive pas à acheter des électeurs, c'est à ne plus rien comprendre ! Plan d'aide financé comment ? Par l'augmentation des impôts.

Bon, ce sont des promesses d'avoir plus de sous, pas une réalité. Car dans la réalité les APL n'ont fait que soutenir des prix élevés et n'ont jamais résolu les problèmes de mal logement,

baisse des taxes et gel de son augmentation... Oui, sauf que les taxes d'habitation dépendent principalement des mairies, et surtout, c'est encore une baisse des recettes, donc en totale contradiction avec les mesures promises comme celles de l'article 138.

Bref, qui est encore dupe des promesses politiciennes ?

142

Réserver prioritairement aux Français l’attribution du logement social, sans effet rétroactif, et le mobiliser vers les publics qui en ont le plus besoin. Appliquer réellement l’obligation de jouissance paisible sous peine de déchéance du bail.

 

 

Pourquoi « prioritairement » puisqu'avec le FN, soit disant, il n'y aura plus d'étrangers en France ??? Bizarre...
« Obligation de jouissance paisible »... j'espère que les étudiants qui font parfois des fêtes dans l'appartement qu'ils louent, auront compris que cette future loi aura comme objet de les virer dès que du « bruit » sera entendu ! Mais bon, cette mesure n'est pas là pour flatter l'ego des jeunes (pour cela, il faut lire l'article 141) là, cet article est là pour flatter l'ego des personnes âgées qui « en ont ras le bol de ces jeunes qui font du bruit » !

Seulement, les lois sur le tapage existent depuis longtemps. Il suffit que les lois et les policiers se déplacent. Malheureusement, il faut plus de moyens financiers, et les moyens financiers... ben... y'en a pas assez !

Et y'en aura encore moins lorsque la monnaie aura vu sa valeur s'écrouler lorsque le FN fera tourner la "planche à billets bien de chez nous"...

143

Rationaliser et simplifier les normes d’urbanisme et de construction afin de résorber les tensions sur le marché du logement. Veiller à la préservation de l’environnement et des espaces naturels protégés (littoral, montagne, etc.)

 

 

Alors... on n'a dans un même article tout et son contraire : « simplifier les normes pour qu'on construise plus de partout » et « préserver l'environnement (donc ne pas construire de partout grâce à des normes) et... des espaces déjà protégés ??? »

144

Soutenir l’effort d’investissement en infrastructures, en particulier dans la ruralité (très haut débit, couverture téléphonique, routes…) et renationaliser les sociétés d’autoroutes pour rendre aux Français un patrimoine qu’ils ont financé et dont ils ont été spoliés ; plus généralement, refuser la vente des actifs stratégiques détenus par la puissance publique.

 

 

Encore un joli clin d'oeil à l'électorat rural (et c'est vrai que la France, ce n'est pas uniquement les villes), seul problème, le très haut débit financé pour les campagnes (voir http://www.francethd.fr/actualites/qu-est-ce-que-le-plan-france-tres-haut-debit.html ) est déjà en marche depuis 2013... mais bon, si certains trouvent que ça traine, c'est probablement parce qu'il manque de fric pour aller plus vite... sauf que du fric, le FN n'en aura pas, vu tous les allégements d'impôts qu'il a promis !

Re-nationaliser les autoroutes ? Oui, si ça les amuse... mais ça fait encore une facture pour le dédommagement des propriétaires actuels, non ? (propriétaires qui sont aussi de grands groupes français !) Avec quel argent tout ça ? Ha oui, c'est vrai ! Le FN va faire marcher à fond la machine à fabriquer des billets bien français ! (et à faire s'effondrer l'économie...)

Non décidément, ce n'est vraiment pas avec le programme FN qu'on va pouvoir vivre sereinement !

Mais nous pouvons commencer à réfléchir ensemble à une société post-monétaire. Ça c'est l'avenir !

 

EPILOGUE

Il est un peu long, mais il parle de notre mort,
alors qui sait, prendrez-vous le temps de le lire tranquillement ?

 

Alors que faire ? Que faire pour écrire l'à venir.
L'avenir de l'humanité ne passe que par son intelligence. Dès que l'inverse de l'intelligence prend le stylo pour écrire l'Histoire, c'est la mort de masse.

Il est donc logique de bien comprendre les tenants et les aboutissants de la situation.

On a une grande partie de la société Française qui a tout le confort, la sécurité, et qui est terrifiée à l'idée de perdre l'un ou l'autre. Logique.

Mais quel visage peut prendre cette « menace » sur ce confort et cette sécurité ?

Evidemment la mort.
Mais il y a des façons de mourir qui terrifient plus que d'autres. Et dans notre société de spectacle (notons au passage que « du pain et des jeux » est une notion qui ne date pas d'hier), notre société médiatique a besoin « d'extraordinaire » pour attirer le maximum de public afin de pouvoir vendre son support, soit le vendre à son public directement (pour le peu de médias qui n'ont pas de pub), soit le vendre à ses annonceurs (la publicité). Tout cela étant obligatoire pour ne pas faire faillite. Ainsi, dans cette corruption totale où l'information extraordinaire doit être grossie au maximum, on se retrouve avec « le terrorisme », qui fait des morts, soit, mais qui fait (au niveau de la France), dix fois moins de mort que les accidents de la route.

A-t-on tous les jours dans nos médias le nombre de morts du jour en ce qui concerne la route ? (en moyenne 10 par jour rien qu'en France, et des milliers à l'échelle de la planète, sans parler des « montagnes » de blessés parfois à vie).
Non. Pourquoi ?
Parce que ces morts là gênent les publicitaires qui vendent des voitures, qui vendent l'équipement, l'entretien, les assurances, bref, ils gênent le secteur automobile au sens large. Ces morts là risquent de mettre au chômage des tonnes de salariés. Sans oublier que la publicité nous dit chaque jour que la voiture c'est la liberté, c'est la puissance. Et on y croit coincé dans nos embouteillages, mais bien calé dans nos sièges tout confort...
Les morts aussi doivent donc respecter « le but économique » de notre société.

Alors qu'est-ce qui menace réellement la race humaine ?

Posons nous la question. Plein de choses. Mais le terrorisme islamique, en prenant un peu de recul face à « nos émotions » savamment manipulées pour qu'on reste accroché aux médias qui nous divertissent, n'est certainement pas une menace sérieuse.

Mais ne nous aveuglons pas non plus, l'Islam, comme toute religion est basée sur un texte interprétable, et peut servir de prétexte à aller tuer son voisin, qu'il soit de cette religion ou pas, car rappelons-le également, les extrémistes islamistes ne peuvent pas se blairer entre eux et se massacrent dans de beaux bains de sang spectaculaires.

Et nous n'avons pas de leçon à donner, nous, issus du monde Chrétien, car il nous a fallu des centaines et des centaines d'années, après d'innombrables guerres de religions (où les Chrétiens sont allés massacrer d'autres religions, se sont également massacrés entre eux, tout ça au nom d'un gars qui a dit « aimez vous les un les autres » et ordonné « tu ne tueras point ».) pour enfin dire :
« stop !, notre survie ne passe pas par de tels comportements. »

D'ailleurs, notre survie passe-t-elle par considérer l'autre, le voisin, comme un ennemi ?

Est-ce qu'on ne se met pas en danger en voulant vivre avec une arme dans la main ? Bien sûr, comme pour la voiture, avec une arme dans la main on peut se sentir tout puissant, on peut avoir ce sentiment d'assurer notre survie, mais dans la réalité, le fait qu'on s'arme, légitime pour le voisin, d'être armé lui aussi. Et à la moindre étincelle, l'expression d'un problème ne passe plus par des mots, des arguments, une écoute mutuelle, mais par des tirs de fusils, d'armes automatiques, de machette, etc.
L'expression d'une race momentanément inférieure, dans toute sa splendeur.

Alors, tout ceci est bien beau, mais revenons à la phrase du dessus :
notre survie passe-t-elle par considérer l'autre, le voisin, comme un ennemi ?

La réponse est non.
Pourtant, notre voisin plus ou moins éloigné est un ennemi : un ennemi commercial avec qui on est en concurrence pour le job, pour le chiffre d'affaires, pour le fric, cet outil nécessaire à notre survie uniquement dans un monde où tout est devenu fric, et où sans fric, on crève de faim, de froid, de manque de connaissances, etc. Alors oui, on peut être aussi en concurrence pour « la femme » ou « l'homme », pour la reproduction. Mais cela est naturel et n'a jamais empêché les « laids » et les « tordus » de se reproduire car l'amour est plus fort que tout cela. Alors oui, on peut aussi être en concurrence pour « les ressources », alimentaires et autres, mais pour cette dernière concurrence, elle est exacerbée par l'utilisation de monnaie, et la rareté est également provoquée en grande partie par l'utilisation de monnaie.

Vous n'y croyez pas ?
Inutile d'y « croire », nous ne sommes pas dans le domaine de la religion même si pour certains l'argent est un dieu.
Nous sommes entrés dans le domaine d'une simple mathématique :
L'outil monnaie est (entre autres) un outil d'échange. Échangez-vous vos biens et services contre quelque chose qui ne vaut rien ? Normalement non. Comment se forme la « valeur » ? Sur la base de l'utilité et de la rareté relative. L'utilité de la monnaie dans un monde où pour manger, etc, il faut de la monnaie... Tout le monde comprend ! Cette utilité est réelle. Pour ce qui est de la rareté relative (notion évidemment pas étudiée dans nos écoles) lorsqu'on est par exemple face à « trop de fruits », ces fruits ne « valent rien ». Oh bien sûr, ils valent en terme de vitamines, de sucre, de bien être pour l'humain, etc, mais en terme de monnaie, « trop de fruits » est égale à « marché inondé », les prix s'effondrent, et il est plus rentable de laisser pourrir sur les arbres que de ramasser ces fruits. Tout ça parce qu'on utilise de la monnaie. La monnaie a horreur de l'abondance, et elle pousse à cultiver la rareté.

L'outil monnaie lui-même n'échappe pas à cette valeur suivant sa rareté relative.
Si on produit trop de monnaie par rapport au marché, la monnaie perd de sa valeur. Et lorsqu'on produit vraiment trop de monnaie, il y a hyper inflation : au final les gens crèvent de faim. A l'inverse, quand il n'y a pas assez de monnaie, sa circulation ne se fait pas et les gens crèvent de faim également.
La monnaie doit, pour avoir une valeur, être « relativement rare ».

Et à votre avis, quelque chose qui doit être « relativement rare », est-ce que tout le monde peut en avoir suffisamment ?
Et bien non.
C'est pour cela que nous sommes en permanence en « guerre économique » : nous devons « prendre le chiffre d'affaires à la société voisine », qu'elle soit de l'autre côté de la rue (guerre entre coiffeurs, entre commerçants), ou qu'elle soit à l'autre bout du monde (production en Chine qui engendre une délocalisation chez nous, et inversement, etc).

Donc, locale ou internationale, cette guerre économique, issue de l'utilisation de monnaie, transforme notre voisin en ennemi, parce qu'il faut se battre pour « la monnaie » qui est rendue obligatoire dans un système où tout est monnaie.

Vous comprendrez donc peut être cette conclusion : l'outil monnaie est un outil d'échange, mais également et obligatoirement un outil d'exclusion : il y a ceux qui ont et ceux qui n'ont pas, parfois à tour de rôle, parfois en permanence, mais toujours en guerre quoi qu'il arrive, et ceci, loin des notions de classe car les riches se bouffent entre eux, les pauvres se bouffent entre eux.

Alors revenons à notre échelle de menaces, à notre mort :

Est-ce que l'arabe du coin est un danger ?
Est-ce que les banlieues qui brûlent sont un danger ?
Est-ce que le dealer quand il est d'origine maghrébine est un danger ?
Est-ce que le dealer quand il est d'origine « français blanc » est un danger ?
Est-ce que le raciste (qu'il soit « bien blanc »(rose), qu'il soit noir (marron), gris, jaune, etc) est un danger ?
Est-ce que le danger est dans l'immigration économique ?
Dans la colonisation où la France a pillé les ressources et imposé sa loi et ses hommes dans de nombreux pays, en écrasant les habitants d'origine et en ne leur donnant pas le même accès aux connaissances, engendrant illettrismes et haines ?
Est-ce que le danger est dans ce prolongement de colonisation économique ?
Est-ce que le rapatrier d'Algérie qui a la haine de s'être fait viré de la colonie où il se sentait bien où il était né, et qui milite depuis des années au FN parce que cette haine est évidemment portée sur « des gens comme ceux qui l'ont viré voir qui ont tué de la famille », est un danger ?
Est-ce qu'être né et vivre dans la promiscuité d'immeubles gigantesques plutôt que dans une maison individuelle est un danger ?
Est-ce que vivre dans une maison individuelle avec le sentiment d'être un isolé est un danger ?
Est-ce que le salarié qui est au chômage et qui n'a aucune perspective d'amélioration de sa situation monétaire, non pas parce qu'il y a des « étrangers » mais parce que l'automatisation et l'informatisation supprime en masse le travail humain, est un danger ?

Respirons un peu.

Le danger qui menace la race humaine, c'est notre infériorité mentale momentanée.

C'est notre manque de recul, c'est notre haine de plein de choses, notre adoration de plein de choses, en oubliant que l'échelle des sentiments comporte bien plus d'échelons que seulement deux barreaux : la haine et l'adoration.
Le danger qui menace la race humaine, c'est notre manque de connaissances dans plein de domaines. Privilégions les connaissances !
Mais une fois de plus, dans un monde de monnaie, le savoir est bien souvent « sous copyright », « sous brevet », avec des écoles réservées à ceux qui ont de l'argent, parce qu'au final les jobs bien payés sont forcément rares, etc. bref, dans un monde où les connaissances ne sont pas en accès libre, il y a danger.

Pourtant, la connaissance est une des rares choses où, quand on la donne, on ne la perd pas. Contrairement à l'outil monnaie qui nous impose d'être en concurrence avec le voisin et de le considérer en « ennemi ».

Pour toutes les raisons qui précèdent, une civilisation post-monétaire est l'avenir de l'humanité. Mais l'avenir s'écrit aujourd'hui. Alors construisons dès maintenant un monde post-monétaire. Sereinement. Même si notre premier réflexe émotionnel face à cette idée est de dire :

« c'est impossible ! ».

 

 

 

 

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Epilogue.