Pas la "faute" à la monnaie,
mais au capitalisme ?

 

La définition du mot Capitalisme est assez floue.
On peut utiliser : "régime où prime les capitaux privés et où le pouvoir est aux mains des détenteurs des capitaux privés".

Mais où commence le capitalisme ?

Dans la liberté de posséder une somme de monnaie ?
Une personne qui possède une somme d'argent, agit sur le marché en choisissant un fournisseur plutôt qu'un autre.
Il a déjà un pouvoir "capitaliste" incarné dans la somme de ses unités monétaires qui génère une puissance, un droit d'existence sur autrui. (Si je choisis telle consommation plutôt qu'une autre, je prive de monnaie le fournisseur que je ne choisis pas).

Dans les régimes démocratiques, le pouvoir est remis en cause lors des élections libres, mais il faut beaucoup de monnaie pour se payer des bulletins de vote, des circulaires électorales, et ce n'est pas accessible à tout le monde car tout le monde n'a pas les sommes nécessaires. Sans oublier la partie "médiatique" qui appartient à des personnes qui ne jouent pas le jeu de la transparence, de la liberté d'expression lors des élections.

Mais dans les régimes communistes, il y a toujours des prix, il y a toujours des choses non accessibles pour tous, des salaires différents. La monnaie reste prédominante.

Ne jamais oublier que le capitalisme existe parce que la monnaie existe.

Le "capital" peut prendre la forme de machines de production, de brevets, de bâtiments, etc. Mais sans monnaie, ces propriétés n'auraient que peu d'intérêt. C'est parce qu'elles rapportent de la monnaie que ces propriétés existent.

Note : la propriété est un appui psychologique à ne pas mépriser. Surtout au niveau de la personne (Ma maison, Mes affaires, etc). L'humain doit autant se méfier de l'enfermement sur lui-même que de la dissolution de sa personnalité dans le commun.

Les post-monétaires de VOTER A-M ne remettent pas en cause la notion de propriété.
Néamoins cette notion doit s'appuyer sur l'usage.
Un bien qui n'a aucun usage régulier n'a aucun intérêt à être la propriété de quelqu'un, c'est du gaspillage de ressources.
Ces limites doivent faire l'objet de débats dépassionnés et ne pas engendrer de violences.