Le problème, c'est le facteur humain ?

Des abrutis feront toujours une société d'abrutis.

Par delà cette phrase provocatrice, une notion importante se dégage :
la qualité de l'éducation.

 

Le facteur humain, c'est... la connaissance de l'humain.
Psycho, philo,
Face à un enfant qui brise une fenêtre par accident ou volontairement parce qu'il a des problèmes existentiels, plusieurs réponses, mais toujours basée sur la transmission d'informations utiles.

Comprendre la valeur du bien détruit :

Rien ne vaut la prise de conscience. Comment ?
En lui imposant la réparation du bien détruit.
S'il assiste à toute la chaine de production, s'il participe à cette production, logiquement, le bien détruit prendra une nouvelle valeur dans son esprit.

Pour la partie "psychologie", il est évident que les problèmes existentiels doivent être eux aussi compris, conscientisés par l'individu qui en souffre. Voilà pourquoi le collectif VOTER AM insiste tant sur la connaissance de la psychologie humaine,
ainsi que sur la connaissance des différentes philosophies existantes.
(voir partie 2 du "menu général du site")

 

 

Pourquoi les choses ne changent pas
dans un monde monétaire ?

Parce que ces connaissances sont payantes, coûteuses à inclure dans un système éducatif.
Au contraire, dans un monde post-monétaire
les connaissances sont accessibles librement et les problèmes ne restent pas des problèmes. Ce monde de l'accès existe déjà grâce à internet (beaucoup d'humains mettent à disposition gratuitement leur travail et leurs connaissances).

Dans une société monétaire où chacun ne peut pas trouver sa place (chômage, non rentabilité, etc), il est difficile de répondre à ce désir d'être reconnu et utile.

Mais dans une société post-monétaire, l'équation n'est plus la même car

"partager son travail"
n'entraîne plus de
"partage du salaire".

 

Il en va de même pour "Les biens rares". Dans une société de l'abondance, la société n'est définitivement plus la même. Chacun a intérêt à ce que le voisin ne manque pas de telle ou telle chose.

Tout cela diminue les tensions, diminue la "menace sur notre survie à la fin du mois ou de la semaine".
Chacun peut donc trouver sa place sans problème majeur.
Encore une solution que nous offre un système sans utilisation de monnaie.

 

 

Autre argumentaire : placez deux être intelligents, dans un système où il ne peut pas y avoir assez de monnaie pour les deux (principe de rareté oubligatoire de l'outil monnaie). A quoi va leur servir leur intelligence ? A coopérer ? Non, ils utiliserons chacun leur intelligence pour prendre le plus de monnaie à l'autre, car "monnaie = survie" dans un monde monétaire.

Dans un système post-monétaire, l'intelligence humaine n'a pas d'utilité/d'intérêt à servir au mal-être de l'autre.
Au contraire, plus notre voisin a ce dont il a besoin, moins il y aura de chance qu'il vienne utiliser la violence chez nous.

Donnez notre savoir faire pour qu'il puisse faire ce qu'il a besoin, ne nuit plus à notre chiffre d'affaire.
Le monde de la coopération est enfin pleinement possible.