Le problème, c'est le facteur humain ? Des abrutis feront toujours une société d'abrutis.
Par delà cette phrase provocatrice, une notion importante se dégage
:
Le
facteur humain, c'est... la connaissance de l'humain. Comprendre la valeur du bien détruit : Rien
ne vaut la prise de conscience. Comment ? Pour
la partie "psychologie", il est évident que les problèmes
existentiels doivent être eux aussi compris, conscientisés
par l'individu qui en souffre. Voilà pourquoi le collectif VOTER
AM insiste tant sur la connaissance de la psychologie humaine,
Pourquoi
les choses ne changent pas Parce
que ces connaissances sont payantes, coûteuses à inclure
dans un système éducatif. Dans une société monétaire où chacun ne peut pas trouver sa place (chômage, non rentabilité, etc), il est difficile de répondre à ce désir d'être reconnu et utile. Mais dans une société post-monétaire, l'équation n'est plus la même car
"partager son travail"
Il en va de même pour "Les biens rares". Dans une société de l'abondance, la société n'est définitivement plus la même. Chacun a intérêt à ce que le voisin ne manque pas de telle ou telle chose. Tout
cela diminue les tensions, diminue la "menace sur notre survie à
la fin du mois ou de la semaine".
Autre argumentaire : placez deux être intelligents, dans un système où il ne peut pas y avoir assez de monnaie pour les deux (principe de rareté oubligatoire de l'outil monnaie). A quoi va leur servir leur intelligence ? A coopérer ? Non, ils utiliserons chacun leur intelligence pour prendre le plus de monnaie à l'autre, car "monnaie = survie" dans un monde monétaire. Dans
un système post-monétaire, l'intelligence humaine n'a pas
d'utilité/d'intérêt à servir au mal-être
de l'autre. Donnez
notre savoir faire pour qu'il puisse faire ce qu'il a besoin, ne nuit
plus à notre chiffre d'affaire.
|
|