La
violence, la jalousie, les salopards Sans monnaie, finie la jalousie, la violence et les salopards ?
La réponse est "non", évidemment que ces caractéristiques humaines seront toujours présentes. Mais seront-elles toujours exacerbées, mises en avant par des publicités omniprésentes ? Actuellement,
il faut vendre, quite à mentir (dans une certaine mesure) sur la
qualité des produits. Et pour vendre, quoi de mieux que la publicité
? "En achetant ce produit, vous allez être heureux !" Le
voisin qui n'achète pas ce produit, est nul ! Vous vous êtes
fort, vous êtes puissant (voiture), vous êtes beau/belle (crèmes
et autres) grâce au produit que vous achetez ! Cette primauté de "posséder ce que l'autre ne possède pas" exacerbe la jalousie naturelle. Mais
si les biens et services sont accessibles librement, s'il n'y a plus besoin
de vendre à tout prix (dans un monde qui n'utilise plus de monnaie),
que devient cette culture généralisée de la jalousie
? Mais
un homme (ou une femme) qui aime une femme (un homme) déjà
en couple, sera toujours jaloux ! Et ça n'a rien à voir
avec la monnaie. Et il est vivement conseillé de connaître la mécanique de la jalousie, de la violence, etc. Car ce sont bien des mécaniques. Et lorsque vous les connaissez, lorsque vous comprenez les causes de ces frustrations, vous pouvez commencer à vous soigner ou à soigner la personne concernée. La publicité favorise la jalousie, la prétention, etc, mais un autre facteur cultive l'envie sans besoin et la jalousie : la
rareté artificielle des biens La
monnaie engendre "les prix". Mais pour qu'il y ait un prix,
il ne faut pas qu'il y ait d'abondance. Car l'abondance est l'ennemie
du "prix rentable", est l'ennemie de la monnaie. L'abondance étant l'ennemi d'un système monétaire, tout le monde "a peur de manquer", tout le monde (ou presque) se réfugie dans la défiance, dans l'avarice. Mais cet état de fait n'existe plus si on fait en sorte de donner accès à l'abondance. Et la nature sait être généreuse lorsqu'on ne fait pas n'importe quoi pour des raisons commerciales.
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